Dennis Mc Keen

Le choix de Parrainage de la statue par la Famille Mc Keen a été aisé.

Le choix de la famille Mc Keen a été facile: le 02 Mai 2006, Robert Remacle et son épouse, Gisèle Pecheur, avaient demandé à être les parrain et marraine d’un soldat américain tué dans le périmètre de Bastogne.

Monsieur Hoocker ainsi que Monsieur Joris du Cimetière américain de Neupré leur ont confié la mémoire de Dennis Mc Keen , très jeune soldat US, marié et papa d’une petite Mary-Ann qui est née un mois et demi après le départ du papa pour l’Europe… plus précisément la Belgique.

Lorsque le bourgmestre de Bastogne Philippe Collard est venu voir la statue presque finie, je lui ai demandé d’avoir une marraine et un parrain américains, mais également une marraine et un parrain belges. Je lui ai proposé, comme marraine américaine , la fille de Dennis Mc Keen : Mary-Ann Mc Keen.

Dennis Mc Keen et Clara à leur Mariage

Cette photo est la seule que Mary - Ann possède de son Papa. Si quelqu'un possédait une photo de Dennis, pourrait-il me contacter ? Un tout grand Merci.

Le CV de Dennis Mc Keen

Mary Ann Mc Keen - Fille de Dennis
Jason Mc Keen - Fils de Mary Ann
Emily Mc Keen - Epouse de Jason
Cynthia Mc Keen - Fille d'Emily et de Jason

Son nom est inscrit sur les marbres bordant le Mémorial du Cimetière de Neupré

Voici son histoire

Grâce aux documents réunis par M. Robert Remacle, membre de notre Cercle d’histoire, nous pouvons vous retracer l’histoire de la fin d’un de ces nombreux GJ. morts en terre d’Ardenne pendant la Bataille du Saillant, portés disparus (MlA : missing in action) et dont le corps n’a pas été identifié.

Dennis M. McKEEN est né le 22 avril 1921 à Ashland, dans l’0hio. Marié le 26 février 1943 et père d’une fille prénommée Mary Arin, il habitait Calhoun, dans le Michigan.

Enrôlé le 20 janvier 1942, à Fort Custer dans le Michigan, il fait partie du 501e Régiment d’infanterie Parachutiste. Il est technicien dans la Compagnie C du 85° Bataillon de Reconnaissance.

Nous ne possédons pas d’information sur son arrivée dans la région de Bastogne, ni sur ses déplacements.

Le 3 janvier 1945, il fut très sérieusement blessé à l’estomac par des tirs d’armes légères allemandes, à un mile au nord-ouest de Bizory. Un infirmier témoigne qu’il n’a plus parlé après avoir été touché, car il était dans un état de choc extrême.

Il a été placé dans une jeep par les infirmiers et le chauffeur pour aller vers Bizory. Ils furent pris sous les tirs intenses de l’artillerie allemande et un infirmier, George HAGEAL, et McKEEN furent faits prisonniers avant d’arriver au poste de secours.

George HAGEAL a expliqué que Dennis mourut durant le transfert vers le QG allemand et que son corps fut abandonné le long de la route, à environ cinq ou dix miles à l’est de Bastogne.

Les recherches pour retrouver le corps, après la fin des hostilités dans le secteur de Bizory, furent entreprises à Bastogne et dans les villages de Bourcy, Boevange, Winseler et Harlange, mais elles furent négatives.

Des gardes forestiers, des gardes-chasses, des curés, des personnes qui n’avaient pas évacué pendant l’Offensive von Rundstedt, des soldats allemands prisonniers travaillant en Belgique et/ou au Grand-Duché furent interrogés, en vain.

Les corps de G.I. inconnus, trouvés à Wardin, Bizory, Mageret, Longvilly, Rachamps, Bourcy, Michamps, Arloncourt ne correspondaient pas au signalement de Dennis M. McKEEN.

Il n’est pas signalé non plus au cimetière américain de Hamm (G.-D.).

Porté MIA, il est présumé mort un an et un jour après sa disparition, soit le 4 janvier 1946.

Le 23 mai 1946, son père a écrit au bureau chargé du registre des tombes pour connaître le lieu de sépulture de son fils. La réponse dmbureau, du 24 juin 1946, explique que les recherches ont été infructueuses à ce jour.

Le norn de Dennis M. McKEEN est gravé sur le Mémorial du cimetière de Neuville-en-Condroz et M. et Mme Remacle ont adopté ce soldat disparu.

Insatisfait de ne pouvoir trouver de réponse à ses recherches, M. Remacle s’est lancé dans des enquêtes auprès de personnes de la région de Buret, Tavigny et Bemistap. Il apprend aussi, en relisant « Des Civils témoignent … » pp. 153-160 (édité par le Cercle d’histoire en 1994, mais le livre est épuisé), qu’il y a un lazaret allemand à Bernistap et que c’est là que des blessés étaient soignés.

Des recherches plus approfondies l’amènent à oublier cette piste et M. Remacle voudrait orienter ses investigations vers le Grand- Duché. Qui pourrait l’aider?

Robert FERGLOUTE ( avec l’aide de M. Remacle, que nous remercions.)
Cercle d’histoire de Bastogne.

 

Voici les déclarations du Médic l’ayant accompagné lors de ses derniers moments ainsi que les circonstances de sa mort. Suivis par quelques documents personnels de Dennis :

Les documents personnels de Dennis

Retour en haut